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Wiki Oreille malade

Acouphène & hyperacousie

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  • ProtectionsCette catégorie traite des différentes protections auditives (casques, bouchons) contre le bruit.
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suane

L’anatomie de l’oreille pour les nuls

15 décembre 2014 par suane

Fonctionnement d'une cellule ciliée

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Les ORLs connaissent encore très mal les acouphènes et l’hyperacousie. En effet beaucoup croient que ces symptômes sont toujours d’origine psychologique, ce qui est faux. Cependant votre ORL doit rester l’un de vos interlocuteurs privilégiés pour vous aider à comprendre vos symptômes, et vous devez avoir le bagage de connaissances nécessaire pour comprendre ses arguments.

 

Anatomie de l’oreille

anatomie de l'oreille
Anatomie de l’oreille

Oreille externe

Le tympan est une membrane cloisonnant l’oreille : il empêche l’eau et la poussière d’entrer. Pour cette raison, les personnes ayant eu le tympan percé ne doivent pas faire rentrer d’eau sale dans leur canal auditif.

Oreille moyenne

Le son entrant dans le canal auditif fait vibrer le tympan. Cette vibration du tympan est ensuite transmise à une chaine d’osselets (le marteau, l’enclume, et l’étrier). Ces osselets jouent un rôle d’amplification des vibrations; leur assemblage faisant effet de levier.

Ces osselets sont reliés à deux muscles : le muscle stapédien et le muscle tenseur tenseur du tympan.

Le muscle tenseur du tympan est relié au manche du marteau (« malleus » en latin). Il tend la membrane du tympan tout en réduisant l’amplitude de ses oscillations.

Le muscle stapédien est relié à l’étrier (« stapes » en latin). En cas de bruit fort, ce dernier se contracte, afin de s’opposer à aux vibrations excessives. Il atténue ainsi le bruit d’environ 15dB. La contraction de ce muscle ne se fait pas consciemment : il s’agit d’un réflexe, le réflexe stapédien. Ce muscle se contracte donc en cas de bruit fort extérieur, ou lorsque la personne parle.

Remarque : la contraction suite à un bruit fort des muscles stapédien et tenseur du tympan est appelée le réflexe acoustique. Cependant chez l’humain, seul le muscle stapédien se contracte suite à un bruit fort (-pas le muscle tenseur du tympan).

La cavité de l’oreille moyenne est remplie d’air, et est reliée à la gorge par la trompe d’Eustache. Le simple fait de bailler ou avaler permet de renouveler l’air dans cette cavité, en ouvrant la trompe d’Eustache.

Il arrive que du liquide séreux soit sécrété dans l’oreille moyenne ; il est alors évacué grâce à la trompe d’Eustache. Cependant en cas de d’infection, la trompe d’Eustache peut parfois être temporairement inflammée et donc bouchée. Cela explique pourquoi vous avez la sensation d’avoir l’oreille bouchée quand vous êtes enrhumé. Tant que le pression du liquide séreux n’est pas trop importante dans l’oreille moyenne, ce n’est pas grave. Cependant en cas d’otite séreuse, il est parfois nécessaire d’intervenir pour évacuer ce liquide séreux. Votre médecin généraliste et votre ORL disposent d’un appareil permettant d’évaluer si cette pression est trop importante.

Oreille interne

Les vibrations transmises par les osselets sont enfin transmises à l’oreille interne, dont l’élément principal est la cochlée. La cochlée est constituée d’un canal en forme d’escargot, rempli d’un liquide (endolymph), et tapissé de cellules ciliées (hair-cells) reposant sur la membrane basilaire. Ces dernières sont mues par les vibrations du son. Ce mouvement va libérer des neuro-transmetteurs (c’est à dire des éléments chargés électriquement : des ions), qui vont donc constituer un signal électrique qui sera transmis au nerfs auditif, et enfin au cerveau.

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin, voici un schéma expliquant le fonctionnement d’une cellule ciliée.

Fonctionnement d'une cellule ciliée
Ce schéma illustre une cellule ciliée au repos, dans sa position « aller » provoquée par la compression de la vibration, et sa position « retour » provoquée par la décompression de la vibration.
Sont illustrés dans ces 3 phases la position des neuro-transmetteurs, et le signal électrique qu’ils génèrent.

 

Tonotopie

Une cellule ciliée ne va pas être mue par n’importe quel son : selon la position dans le canal de la cochlée, la membrane basilaire est plus ou moins large et rigide, ce qui fait que seules les cellules ciliées correspondant à la fréquence du son transmis seront mues. Les fréquences aigües font vibrer les cellules ciliées à l’entrée de la cochlée, alors que les fréquences graves font vibrer celles du fond de la cochlée.

schéma expliquant la tonotopie
Les caractéristiques de la membrane basilaire jouent le rôle de « filtre passe-bande », ne laissant ainsi passer qu’une certaine bande de fréquences du son entrant.
Ces caractéristiques de la membrane basilaire varient en fonction de la position dans la cochlée.

 

Liens externes

  • Animations en anglais expliquant le fonctionnement de l’audition.
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Les bouchons d’oreilles et casques anti-bruit les plus efficaces

10 décembre 2014 par suane

peltor X5A

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Lorsque vous avez l’oreille interne hyper-fragile, ou lorsque vous êtes dans des environnements très bruyants, il est nécessaire de se protéger au maximum. Voici donc présentés ici les bouchons d’oreilles les plus efficaces du marché, que vous pourrez porter en complément du casque anti-bruit le plus efficace.

Remarque : Si vous portez vos bouchons en complément de votre casque anti bruit, les valeurs d’atténuation en dB ne s’additionnent pas comme 2+2=4. Cependant le fait de les porter simultanément produit quand même une meilleure atténuation (cf article de wikipedia).

Meilleur casque anti-bruit

Il s’agit du Peltor X5A de la marque 3M. Il coûte entre 40€ et 50€ en comptant les frais de ports.

peltor X5A
casque anti-bruit le plus efficace

APVf (Assumed Protection Value per frequency) est l’atténuation en décibels garantie par le constructeur pour telle fréquence. Plus un son a une fréquence élevée, plus il est aigu, et donc dangereux. Pour mieux comprendre les tableaux d’atténuation, lisez cette section.

Meilleurs bouchons d’oreille

Bouchons d’oreille jetables

Bon marché, les bouchons en mousse sont en plus très efficaces ! De surcroît, ils atténuent bien mieux le bruit que les boules Quies, comme en témoignent ces deux tableaux d’atténuations. Le problème, c’est que quasiment personne ne sait mettre des bouchons d’oreille jetables comme il convient ; donc on est souvent très loin des très bonnes performances d’atténuation du bruit annoncées sur le papier. Il est préférable de porter des bouchons moulés sur mesure, afin d’assurer une réduction du bruit fiable et constante.

Bouchons d’oreille moulés sur mesure

Un audio-prothésiste peut mouler sur mesure des bouchons d’oreille en silicone adaptés à votre conduit auditif.

Les bouchons d’oreille moulés sur mesure les plus efficaces sont des bouchons prenant toute la conque de l’oreille, sans trou ni filtre. Voici les images, montrez les à votre audio-prothésiste. Ils coûtent autour de 80€ la paire.

Bouchons moulés sur mesure
Bouchons moulés sur mesure pleins, sans trou ni filtre, prenant toute la conque de l’oreille

bouchon d'oreille moulé sur mesure
Ces bouchons obstruent aussi la conque extérieure de l’oreille

Lavez vos bouchons d’oreille avec du savon tous les jours, et ne les manipulez qu’avec des mains parfaitement propres. Enduisez vos bouchons d’un peu de vaseline pour éviter l’irritation de votre conduit auditif.

Même avec de tels bouchons, vous entendrez quand même très nettement les coups de klaxon ou tout autre avertisseur sonore de danger, donc aucun risque d’accident !

Conseils par rapport aux audio-prothésistes

L’essentiel du métier d’audio-prothésiste est de vendre des appareils auditifs, du coup il est très courant que les audio-prothésistes ne comprennent rien aux bouchons d’oreilles, tout en croyant s’y connaître…  Si vous leur demandez « faites moi les bouchons les plus efficaces », il risquent de vous vendre des bouchons Pianissimo, ou des Passtop, qui pourtant atténuent beaucoup moins bien.  De plus les magasins d’audio-prothésistes sont souvent partenaires avec des marques de bouchons, telles que Interson-Protac ou Starkey. Dans ce cas là, il arrive que l’audio-prothésiste ne propose que des bouchons de ces marques ; donc changez d’audioprothésiste car les bouchons recommandés ci-dessus ne sont pas faits par une marque en particulier.

Sachez que ces marques (Interson-Protatac ou Starkey) font des bouchons pour des professionnels (ouvriers, militaires, musiciens) ayant besoin de bouchons ne filtrant que faiblement certaines fréquences (souvent les fréquences de la voix) afin de répondre à leurs besoins sur le terrain. En d’autres termes, ces marques font des bouchons troués qui atténuent volontairement moins bien certaines fréquences. Mais si vous êtes à la recherche d’une réduction maximale du bruit, alors les bouchons pleins sans trou ni filtre sont les plus efficaces.

Assurez vous d’avoir le produit fini en main avant de payer 100% du prix des bouchons !

Les bouchons d’oreille Pianissimo ne sont pas une bonne protection

Les bouchons Pianissimo ont une atténuation linéaire (i.e. ils atténuent toujours de N décibels, quelle que soit la fréquence, alors qu’un bouchon normal atténue beaucoup plus les aigus que les graves). Mais il faut bien comprendre que cette linéarité se fait vers le bas : les basses sont tout autant diminuées qu’avec des bouchons normaux, mais les aigus le sont beaucoup moins (cf tableau d’atténuation des 3 sortes de Pianissimo) ! Or les sons aigus sont les plus dangereux (car ils transmettent plus d’énergie). Pour cette raison les Pianissimo ne sont pas une bonne protection contre les bruits forts. Les Pianissimo sont uniquement faits pour les musiciens.

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Acouphènes

28 février 2012 par suane

Acouphènes

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Cette page est un copier/coller amélioré du wiki Oreja Pimienta, et tout comme l’article d’origine, elle ne cite pas assez ses sources. Un travail de référencement des sources est indispensable pour assurer la fiabilité des informations de cet article.

C’est quoi ?

C’est une sensation de sifflement ou de bourdonnement à l’intérieur de l’oreille. Il s’agit d’acouphène, symptôme banal et vite oublié lorsqu’il se manifeste de manière transitoire. Mais chez certaines personnes les acouphènes sont permanents et peuvent devenir un véritable cauchemar. Plusieurs millions de personnes en souffriraient en France, dont 150 000 sous une forme sévère.
Les acouphènes peuvent être unilatéraux ou bilatéraux.
Ces acouphènes peuvent être associés à d’autres troubles de l’audition tels que l’hyperacousie, la surdité(pertes auditives sur les fréquences de la voix humaine), le recrutement(ou hypersonie) ou le syndrome de ménière.
L’acouphène est considéré comme chronique lorsqu’il subsiste au-delà d’une période de six mois.

Il faut distinguer deux types d’acouphènes:

Acouphènes objectifs

Les acouphènes objectifs sont très rares. Ils sont liés à un bruit réel et mesurable, produit par une anomalie dans la région de l’oreille interne, qui contient l’organe de l’audition, la cochlée. Il peut s’agir d’une malformation vasculaire, de contractions musculaires ou de lésions de la cochlée elle-même. Une correction chirurgicale est parfois possible, permettant de supprimer les acouphènes.

 Acouphènes subjectifs

Les acouphènes subjectifs sont, au contraire, extrêmement fréquents. Ces sons fantômes n’ont de réalité que dans le système auditif des personnes qui les perçoivent. Ils se développent plus volontiers après 50 ou 60 ans et semblent souvent associés à la répétition d’expositions sonores et à la surdité liée au vieillissement (presbyacousie). Ils peuvent apparaître aussi à la suite d’un traumatisme sonore brutal (concert, blast sonore, discothèque), d’un traumatisme crânien, d’un barotraumatisme (accident de plongée sous-marine  par exemple), à des médicaments ototoxiques (Aspirine, Quinine, Ibuprofen), d’un choc émotionnel (preuve ??), à cause d’une otite, etc.

Ces acouphènes subjectifs pourraient être dus à des lésions des cellules ciliées de l’oreille interne, les cellules de la cochlée qui perçoivent les vibrations sonores. En ondulant sous l’effet des vibrations, les cils transmettent un signal au nerf auditif. En cas d’acouphènes, les cils transmettraient un signal permanent au nerf auditif, en l’absence de sons. L’anomalie pourrait correspondre à la rupture de la synapse entre les cellules ciliées de l’oreille interne et les fibres nerveuses du nerf auditif.

Pourquoi, comment?

 Acouphènes et perte auditive

Selon Arnaud Norena, « les acouphènes pourraient être une conséquence des remaniements centraux qui se mettent en place après une perte auditive (laquelle induit une diminution des entrées sensorielles). Nos travaux suggèrent qu’une stimulation acoustique appliquée rapidement après un traumatisme auditif réduit la perte auditive. En outre, la compensation de la réduction des entrées sensorielles liée à une perte auditive “installée” (présente depuis plus d’un mois et donc non réversible) pourrait réduire les acouphènes (et l’hyperacousie). La stimulation acoustique des régions fréquentielles affectées par une perte auditive ouvre des perspectives thérapeutiques prometteuses. »

 Acouphènes et membres-fantômes

Les modèles avancés actuellement pour expliquer l’acouphène s’apparentent à ceux impliqués dans la douleur du membre-fantôme chez les personnes amputées. Une personne qui se fait amputer d’un membre, une jambe par exemple, ressent, dans la presque totalité des cas, la sensation du membre manquant. Le bras n’est plus là, mais la personne ressent le bras “comme s’il y était encore”. De plus, une forte proportion de ces personnes ressentent également une douleur (qui peut être atroce) au niveau du membre amputé : la personne a mal aux orteils qui appartenaient à la jambe désormais absente. De plus, lorsque cette personne touche une autre partie de son corps, par exemple sa joue, cela peut provoquer à la fois une sensation dans la joue et une exacerbation de la douleur au niveau du membre absent.

Comment cela peut-il être possible ? Le cerveau contient une “carte” qui est responsable des sensations de toutes les parties du corps. Même s’il n’y a plus de stimulation sensorielle provenant du membre en tant que tel, la partie de la carte responsable du membre, elle, est toujours présente. C’est le cerveau qui est ultimement responsable du maintien de cette carte, et par conséquent des sensations reliées aux membres du corps. Après une certaine période de temps sans stimulation sensorielle, c’est-à-dire suite à l’amputation, cette carte se réorganise. Les parties de la carte responsables d’autres parties du corps, par exemple, la région du visage, et qui sont dans le cerveau à proximité des régions du membre amputé, se mettent à “envahir” les régions qui n’ont plus de récepteurs sensoriels et qui correspondent au membre amputé. En plus de créer une sensation permanente de douleur dans le membre fantôme, la partie de la carte responsable des sensations de la joue se met à créer une sensation supplémentaire de douleur vive dans le membre absent. La douleur du membre fantôme serait donc une manifestation de cette “réorganisation” du cerveau.

Traitements

Le traitement le plus efficace face à des acouphènes apparaissant après un traumatisme sonore est à l’heure actuelle un traitement d’urgence, consistant en une perfusion de vasodilateurs et de corticoïdes, qui permettront à l’oreille interne de se rétablir. Ce traitement doit être effectué dans les 48h, voire dans les 72h suivant le traumatisme sonore.
Hélas, ce traitement d’urgence est peu connu des ORLs qui d’ailleurs minimisent, à tort, le problème en affirmant que ça va passer. Par ailleurs, quand bien même ce traitement d’urgence serait effectué dans les délais impartis, l’oreille restera fragile, et il faudra alors veiller à la protéger des bruits forts (supérieurs à 85dB) en évitant de fréquenter les concerts, discothèques et les salles de cinéma pour éviter tout risque de rechute.
Si ce traitement d’urgence n’a pas été appliqué dans les temps, le sujet pourra opter soit pour une hémodilution avec perfusion de corticoïdes soit pour des séances de caisson hyperbarre.

Par ailleurs voici une liste de traitements pour lesquels certaines acouphéniques ont remarqué une amélioration, bien souvent très légère :

  • Corticothérapie
  • Le repos de l’oreille (le calme)
  • Vasodilateurs
    • Serc
    • Extovyl
    • Vastarel
    • Trivastal
    • Tanakan
  • Homéopathie
    • Chininum sulfuricum
    • Theridion curassavicum
    • Arnica Montana
    • Chenopodium
    • Graphites
    • Natrum sulfuricum
    • Natrum sacicliyum
    • Chamomilla vulgaris
  • Acupuncture
  • Osthéopathie
  • Hypnose,auto-hypnose
  • Sophrologie
  • TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale: cette thérapie pratiquée par un(e) psychothérapeute est surtout efficace pour les patients souffrant d’acouphènes uniquement et n’ayant pas de pertes auditives significatives)
  • TRT(Tinnitus Retraining Therapy)
  • Fasciathérapie
  • Antidépresseurs
    • Laroxyl
    • Deroxat
    • Prozac
    • Zoloft
    • Anafranil
  • Anxiolytiques
    • Lexomil
    • Temesta
    • Lysanxia
    • Xanax
  • Anti-épileptiques
    • Rivotril:ce médicament aide surtout à mieux dormir en agissant sur l’anxiété induite par les acouphènes.On considère que l’acouphène est une epilepsie du nerf auditif.
  • Anti-oxydants
    • Thé vert
    • Magnésium B6
    • Sélénium
    • Zinc
    • Oméga 3
    • Vitamine C
    • Vitamine E
    • Ginseng
    • Gelée royale
  • Somnifères
    • Stilnox
    • Imovane
  • Sport
  • Relaxation, massage
  • Prothèses auditives,implant cochléaires:pour les acouphéniques souffrant aussi de surdité.
  • L’inhibition rémanente ou residual inhibition en anglais consiste à utiliser un son masquant l’acouphène le plus justement possible. Plus longtemps on masque, plus longtemps va durer l’Inhibition Rémanente , enfin pour ceux chez qui ça fonctionne… Pendant le masquage on n’entend donc plus l’acouphène car on rend les sons perdus , on ré afférente comme il est dit plus haut. Or quand on arrête le masquage chez certains l’absence d’acouphènes persiste pendant quelques sec , minutes ou plus, c’est l’inhibition rémanente. En général la durée de l’Inhibition Rémanente est de 5 minutes chez la plupart des gens qui l’ont expérimentée. Goldmann Lenhardt et Schulman avaient fabriqué l’Ultra Quiet (qui a aidé quelques acouphéniques), en essayant de développer justement l’inhibition rémanente.

Facteurs (potentiellement) aggravants

  • les vasodilateurs
  • les bruits forts(marteau-piqueur,cri strident,pétard)
  • consommation d’alcool
  • le sel
  • Aspartame (coca light, etc)
  • les excitants (thé,café)
  • la menthe
  • stress, anxiété
  •  dépression ?
  •  rhume,sinusite,maux de gorge
  •  fatigue physique
  •  médicaments oto-toxiques(aspirine,Ibuprofène,valium)
  •  le tabac
  •  les drogues
  •  aliments contenant du glutamate(ex:surimi)
  •  le sucre?
  •  TRT???

Critique de la thérapie d’habituation ???

Critiques communes au modèle psychologique et au modèle neurophysiologique des acouphènes.

  • Le principe même de l’habituation peut apparaître contredit par plusieurs études britanniques ou suédoises. Dans l’une d’entre elles [57], la plupart des personnes interrogées dans le cadre d’une clinique de l’acouphène rapportent que l’intensité de l’acouphène et la gêne causée par lui restent inchangées dans le temps. Dans une autre étude [58], si le nombre de personnes estimant que l’acouphène est leur principal problème est plus faible en cas d’installation ancienne que récente, le degré de gêne et d’intensité ressentie ne s’atténue pas avec le temps. Dans un troisième rapport [59] portant sur une population communautaire (c’est-à-dire dont les individus n’avaient pas forcément tous consulté), la durée de l’expérience de l’acouphène n’influence pas l’aptitude à faire face à l’acouphène. Dans une quatrième étude [60], si 31 % des sujets déclarent que la gêne entraînée par l’acouphène a baissé entre le début et le milieu de l’histoire naturelle, 10 % signalent une augmentation pendant cette même période, et 10 % indiquent que la gêne a augmenté entre le milieu de l’histoire naturelle et la période actuelle. Cette dernière situation est à rapprocher de l’évolution de la gêne en deux temps signalée dans l’introduction. Toujours dans cette étude [60], 25 % des personnes font état d’une augmentation d’intensité de leur acouphène et un faible pourcentage seulement déclare une baisse d’intensité.
  • De même le modèle de l’habituation voudrait que les acouphènes changeant souvent d’intensité fassent moins l’objet d’une habituation et entraînent une gêne plus marquée. Tel n’a pas été le constat d’un rapport suédois [61] montrant que les jugements subjectifs sur la variabilité de l’acouphène ne sont pas liés aux jugements subjectifs sur la sévérité de l’acouphène ni aux mesures de désarroi psychologique.
  • D’autres auteurs [62] ont fait entendre des sons ressemblant à des acouphènes à des sujets acouphéniques non dérangés par leur acouphène et à des sujets très gênés par leur acouphène. En étudiant l’habituation à ces sons nouveaux, ils n’ont trouvé aucune différence entre les deux groupes d’individus. Ce constat remet quand même en question l’idée selon laquelle les personnes souffrent d’acouphène simplement parce qu’elles n’arrivent pas à s’y habituer.
  • Aucune de ces observations, à elle seule, ne contredit l’hypothèse de l’habituation, mais ajoutées les unes aux autres ces critiques suggèrent que des arguments plus clairs et plus convaincants doivent être trouvés à l’appui de cette hypothèse. L’idée selon laquelle l’habituation est un phénomène-clé dans l’histoire naturelle de l’acouphène paraît, aujourd’hui, principalement fondée sur des constats anecdotiques et l’intuition. Une difficulté notable avec les deux types de modèles concerne l’existence d’un test capable de démontrer ou réfuter telle composante du modèle.
  • Dans le modèle neurophysiologique de Jastreboff, on estime que la boucle inférieure joue un rôle plus important que la boucle supérieure, mais il est très difficile de concevoir un test permettant de réfuter des processus supposés se dérouler à un niveau inconscient.
  • À l’encontre de l’approche cognitivocomportementale, nombreux sont les patients déclarant que leur acouphène est plus fort au réveil, à un moment où ils n’ont, en principe, pas de pensées négatives.
  • Les deux types de modèle voient en l’acouphène un événement internalisé, propre à la personne. Aucun des deux modèles ne met l’accent sur le contexte social et trop peu de recherches ont été consacrées à l’influence des relations familiales sur l’expérience de l’acouphène. On est bien obligé de s’interroger sur la pertinence du conditionnement classique dans la souffrance causée par l’acouphène. On sait que le modèle pavlovien chez l’animal fait intervenir la présentation d’un stimulus neutre, appelé stimulus conditionnel (par exemple le son d’une cloche), simultanément à celle d’un stimulus naturel appelé stimulus inconditionnel (la vue de la nourriture) ; après une phase d’apprentissage, le stimulus neutre déclenche chez l’animal un réflexe conditionné (salivation). Or en clinique, on observe souvent que l’acouphène apparaît après une période de stress psychologique [66], « l’équivalent clinique » du stimulus conditionnel et du stimulus inconditionnel ne survenant alors pas en même temps. De même, il est fréquent que l’acouphène se soit installé avant de commencer à être gênant [67] et il n’est pas rare que le début de l’acouphène ne soit lié à aucun événement spécifique. Le modèle neurophysiologique manque de clarté sur la manière dont se déroule le processus de conditionnement. Selon le modèle, l’acouphène se présente au départ comme un stimulus neutre et devient associé à un état émotionnel négatif par activation des systèmes limbique et nerveux autonome ; une fois l’association établie, la détection de l’acouphène et l’état émotionnel se renforcent l’un l’autre. Plusieurs rôles sont ainsi accordés tour à tour à l’acouphène dans la chaîne de l’interprétation neurophysiologique : stimulus conditionnel, réflexe conditionné, stimulus inconditionnel. Or la place décernée à l’acouphène – stimulus inconditionnel dans un cas et événement bénin prenant la forme d’un stimulus conditionnel dans l’autre – correspond à deux approches intellectuelles différentes. Les modèles psychologique et neurophysiologique ont en commun beaucoup de points. Toutefois, ces deux modèles mettent en exergue des conceptions différentes sur la perception, la souffrance et le traitement. Ces divergences d’appréciation résultent de traditions philosophiques différentes. Le modèle neurophysiologique fait appel à une tradition philosophique plus ancienne et met l’accent sur un processus d’apprentissage mécanique indépendant de la cognition consciente. Cette approche découle, selon Jastreboff, du modèle d’acouphène mis au point chez l’animal [9]. L’application à l’homme d’un modèle animal d’acouphène méconnaît, ou en tout cas sous-estime, la dimension humaine si importante dans l’expérience et la souffrance de l’acouphène. De son côté, le modèle psychologique suggère que l’habituation exerce un rôle clé dans la perception de l’acouphène et que les émotions peuvent interférer avec ce processus. Les deux types de modèle ont besoin chacun d’être étayés par des arguments scientifiques plus solides.

Liens

  • Thèse pour le diplôme d’état  de docteur en pharmacie de COULON Emmanuel.
  • Dossiers de l’association France Acouphènes
  •  Overactive touch-sensing nerve cells explain common “ringing in the ears”, janvier 2008 (sur le rôle opéré par des nerfs non auditifs dans le déclanchements d’acouphènes)
  •  « New hope for tinnitus sufferers » , janvier 2008 (article de vulgarisation, qui évoque la stimulation électrique et la lidocaïne)
  •  Articles contre les acouphènes 

Hyperacousie

22 février 2012 par suane

Hyperacousie

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Cette page est un copier/coller amélioré du wiki Oreja Pimienta, et tout comme l’article d’origine, elle ne cite pas assez ses sources. Un travail de référencement des sources est indispensable pour assurer la fiabilité des informations de cet article.

Description

L’hyperacousie est caractérisée par une intolérance aux sons d’intensité « normale » (soit inférieurs, voire très largement inférieurs à 85 dB), pouvant aller du désagrément à la douleur. Dans les cas les plus graves, l’hyperacousie constitue un véritable handicap: certains hyperacousiques aigües ne peuvent plus supporter le son de leur propre voix, et sont alors contraint·e·s de vivre retranché·e·s.

L’hyperacousie est un [highlight]symptôme[/highlight] d’un dysfonctionnement du système auditif, qui entraîne une augmentation de la perception du bruit. L’individu n’a pas l’ouïe plus fine, mais perçoit le son comme beaucoup plus fort.

C’est une affection relativement rare. Les personnes atteintes d’hyperacousie ont une souvent une audition normale, voire excellente. Pour autant, des pertes auditives très localisées sont généralement présentes, souvent sur les hautes fréquences. Celles-ci seraient à l’origine du remaniement central entraînant l’hyperacousie, mais ne peuvent être détectée que par une analyse minutieuse de l’audition, avec un équipement de type AudioScan (qui balaie l’ensemble du spectre auditif, contrairement à l’audiogramme, qui ne teste qu’un nombre limité de points).

À noter que l’hyperacousie, particulièrement l’hyperacousie aigüe, peut être accompagnée de phonophobie, mais qu’il convient de ne pas les confondre (ce que font malheureusement trop souvent des praticiens mal informés, déclarant alors que l’hyperacousie est d’origine purement psychologique, ce qui est faux. Pareil diagnostique peut conduire à des recommandations dramatiquement erronées, comme de s’exposer au bruit sans protections, ce qui peut avoir de très graves répercussions.

L’hyperacousie se distingue également du recrutement, qui est une autre pathologie auditive accompagnant souvent l’hypoacousie, qu’on retrouve plus typiquement chez les personnes âgées.

Pourquoi, comment?

L’hyperacousie résulte de phénomènes multiples et complexes qui demeurent à l’heure actuelle très mal compris de la communauté scientifique, et malheureusement peu étudiés. Entrent notamment en jeu cochlée, cellules ciliées, [abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr], système nerveux central, glutamate, récepteurs NMDA, etc.

Voici une ébauche d’explication (il s’agit de théories, qui ne font probablement qu’approcher ce qui se passe vraiment, et sont susceptibles d’évoluer):

Mécanisme de l’hyperacousie

Il se peut qu’il existe divers types d’hyperacousie, pour lesquelles les hypothèses suivants seraient plus ou moins valables:

  •   l’hyperacousie serait le fruit d’un regroupement anarchique de certains neurones, liés au traitement de l’influx sonore. Les douleurs ressenties seraient en fait des spasmes de la zone périculaire, « un retour » dans les voies nerveuses.
  •   le premier niveau de filtrage des sons se situant au niveau du tronc cérébral, il est probable qu’il s’y trouve des lésions; le son « entrerait » alors trop fort dans le cerveau, car non régulé correctement par en dessous. Ce, par perte des circuits qui régulent, par destruction de connections et de neurones.
  •   la régulation des sons par le colliculus ne s’effectuerait plus correctement.
  •   l’hyperacousie pourrait être due à un dysfonctionnement du neurotransmetteur de la sérotonine.
  •   l’hyperacousie pourrait être due à une lésion des cellules ciliées externes de la cochlée, c’est à dire l’amplificateur cochléaire.
  •   l’hyperacousie serait le début d’une atteinte de l’oreille interne qui se manifesterait,par la suite,par des pertes auditives(sur les aigus???).

À l’heure actuelle l’hyperacousie pourrait être due à :

  • Exposition actuelle ou ancienne à des bruits trop élevés.
  • Lésion à la tête
  • Prise de certains médicaments
  • Irrigation imprudente de l’oreille
  • Une tumeur à la tête
  • Maladie de Lyme (Maladie difficile à diagnostiquer et à détecter si l’on n’agit pas rapidement après une possible contamination)
  • Certaines formes « infectieuses » (parfois localisées) : virus, bactéries…
    Problèmes thyroïdiens

De plus, cela peut être un symptôme accompagnant entre autres :

  • La migraine
  • Le Maladie de Menière
  • Le syndrome de Williams (retard de développement)
  • La paralysie de Bell (paralysie aiguë du nerf facial)
  • La maladie de Tay-Sachs
  • La fibromyalgie (myalgie chronique)
  • L’autisme

 ATP

Des cellules de soutien qui ne sont pas des cellules auditives peuvent, surtout au stade embryonnaire, relâcher de l’ATP qui va activer les cellules ciliées (toutes proches), en stimulant la production de glutamate.

Et donc, c’est parti pour la chaine glutamate, qui est classiquement évoquée en cas de traumatisme sonore, sauf que là c’est déclenché par des cellules basales de soutien qui font partie de la structure de la membrane sur laquelle sont fixées les cellules ciliées.

D’autres travaux montraient que les cellules de soutien pourraient, avec des modifications génétiques, devenir des cellules ciliées et donc régénérer.

Hélas, cela n’expliquera en rien les acouphènes quand ce n’est pas l’oreille qui est malade, quand le nerf auditif est coupé entièrement par exemple. Dans ce cas, comment un signal anormal provenant par ces cellules de soutien – ATP- glutamate pourrait-il arriver au cerveau?

Il y a de fortes chances qu’il ne faille pas seulement incriminer un signal électrique le long du nerf, mais un processus biochimique plus complexe (comme les Immediate Early Genes – IEGs) qui circule par voie sanguine, à partir de l’endroit où existe la maladie ou la blessure, qui arrive ainsi au cerveau et qui donne des ordres de reprogrammation de connections, d’où acouphènes.

 L’action des IEG (Immediate Early Genes)

Les lésions au niveau des cellules ciliées externes, surtout, libèrent du glutamate toxique en excès et ceci entraine une réaction en chaîne où entrent en jeu les Immediate Early Genes -, répandus dans le bulbe et le cerveau.

Ces substances sont libérées à partir de certains sites donnés, certains sont dans l’oreille. Ils font partis de la réaction de choc toxique ou autre et de la chaine où le glutamate en excès est déversé mais pas seulement. Ces substances agissent à différents endroits, tout au long de l’axe auditif. Des analyses par immunofluorescence les mettent bien en évidence au niveau du colliculus (tronc cérébral) et du cortex.

Ces substances sont mises à jour de minute en minute en fonction de ce qui se passe, de toutes sortes de conditions extérieures et intérieures, en particulier la façon dont l’audition s’effectue (audition flutuante de ménière). Celles-ci modifient par biochimie moléculaire à l’intérieur des neurones, le fonctionnement des neurones. On peut qualifier cela de  »programmation adaptative ».

Ainsi, certains de ces [abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr] (cFos & cJun surtout, mais aussi d’autres) peuvent tuer des neurones, reprogrammer des neurones, voire reprogrammer le « squelette » d’un neurone, c’est à dire sa forme, ses prolongements dendritiques, et donc ses connections et articulations avec d’autres neurones. Il s’agit là d’un pouvoir exorbitant!

Il faut quand même remarquer que la programmation peut faire marche arrière au lieu de s’aggraver, – améliorer les choses -, sauf évidemment si des lésions irréversibles ont été programmées auparavant.

Ces [abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr] détournent donc les influx nerveux, peuvent complètement supprimer l’arrivée d’influx nerveux auditifs au cerveau, qui par contre va chercher des connexions sur les neurones voisins, cela aussi programmé par les [abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr].

L’antiglutamate développé à l’INSERM de Montpellier serait en fait un inhibiteur de la c-Jun N-terminal kinase… qui bloque donc l’expression de l'[abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr] qui induit la mort cellulaire de cellules ciliées, et donc préserve les cellules ciliées si appliqué à temps.

Il existe cependant d’autres endroits où les [abbr title= »Immediate Early Genes »]IEGs[/abbr] peuvent s’exprimer, au niveau du ganglion spiral, du colliculus, du cortex.

Dérégulation et rééducation

Les IEGs modifient les connexions sur tout l’axe auditif, ce qui aboutit à une nouvelle organisation du cortex auditif. En altérant ou supprimant des neurones et donc les fonctions qui vont avec, c’est la régulation fine du son qui peut se trouver affectée:

  •   absence de régulation correcte = hyperacousie;
  •   mauvaises connexions dans le cerveau = acouphènes;
  •   et puis il y a la version avec les deux options.

Il est bien probable que l’hyperacousie implique des circuits de régulation abimés. Cependant, le système nerveux étant plein de ressources, il est possible de remettre en fonction des réseaux parallèles de dépannage qui compensent la dégradation des mécanismes de régulation, par la réhabituation aux sons de façon hyperprudente.

L’écoute de bruit blanc correspondrait alors à une gymnastique de rééducation, qui fabrique du « muscle » – des neurones et des connections. Le manque d’exercice ferait de nouveau perdre la « masse musculaire » créée – la réparation créée -, mais surtout, un accident genre trauma sonore ferait de nouveau des dégâts sur la réparation.

Pour maintenir une « musculature », on peut utiliser toutes sortes de dopants, y compris les anabolisants. Il faudrait trouver ce qui agirait comme un anabolisant sur les neurones… Est-ce pour cela que la cortisone, d’une structure proche des anabolisants, aide parfois dans l’hyperacousie?

Réflexe stapédien, feedback, etc.

L’hypermobilité des cellules ciliées (-les cellules réceptrices du son) dans la cochlée et des mouvements anarchiques de la membrane basilaire déchirée (-membrane sur laquelle reposent les cellules ciliées) expliquent plus facilement l’hyperacousie que les taux de sérotonine dans le cerveau.

Ceci a le mérite de bien montrer que l’excès d’influx dans le nerf cochléaire inonde les voies auditives. En plus de cela, le réflexe stapédien ne fonctionne plus chez certaines personnes!

Et si pas de feedback par les voies olivo-cochléaires ? Même si cette stimulation existe, il n’est pas certain que la structure en place dans la cochlée pour répondre à la stimulation de ce feedback ne soit pas détruite par le trauma sonore.

La solution de réhabituer le cerveau à tout ce vacarme marcherait plus ou moins, moins il y a d’hyperacousie, plus le cerveau peut s’y faire.

Autre solution potentiellement envisageable: bloquer les influx en trop aux niveaux des récepteurs GABA, avec, peut-être, de la mémantine ?

Étrier

À considérer également, le dégât fait par l’étrier par l’intermédiaire de la fenêtre ovale dans la cochlée, ce « marteau » qui n’arrête pas de frapper sur le liquide et dans la cochlée, et qui provoque une inflammation. C’est un marteau qui frappe une cochlée meurtrie.

L’hyperacousie cacherait la perte auditive

Les travaux d’Arnaud Norena ouvrent de nouvelles perspectives de compréhension de l’hyperacousie. On y apprend que l’hyperacousie serait liée à la perte auditive, même infime, et particulièrement à une sur-représentation des fréquences en bord de lésion. Ceci par modification des connections, et étalement du signal sonore sur une zone trop importante.

Voici une manière de comprendre les choses: comme il se forme en quelque sorte un « trou » au niveau du cortex auditif, là où se situe la perte auditive, ceci est compensé par une accumulation d’influx en bordure de cette lacune qui s’élargit même de part et d’autre dans l’espace laissé vacant. Ce qui conduit à un affinement de l’audition pour ces fréquences en bord de lésion: augmentation de la discrimination et son trop fort car sur-représenté dans d’innombrables cellules nerveuses du cortex où ce son ne devrait pas aboutir. C’est ce qui a pu être évoqué comme « augmentation du gain central » dans certains travaux et discussions.

Facteur (potentiellement) aggravants

  • Médicaments ototoxiques
  • Nouveau traumatisme sonore
  •  vasodilateurs.
  •  fatigue, stress, anxiété qui génèrent des remontées gastriques acides.
  •  névralgie d’arnold.
  •  problème d’ATM ? ( SADAM)
  •  poly-radiculo nevrite.
  •  angine, rhume, sinusite.
  •  exposition sans précaution au bruit.
  •  migraines ?
  •  otite.
  •  Un PEA (Potentiels Évoqués Auditifs)réalisé à 100dBs.
  •  médicaments ototoxiques (ex: tegretol, aspirine, ibuprofene)
  •  consommation d’alcool
  •  remontées gastriques acides.
  • catarrhe tubaire: il correspond à une diminution de la pression à l’intérieur de la caisse du tympan et est lié à un mauvais fonctionnement de la trompe d’Eustache. Ce mauvais fonctionnement peut être chronique ou aigu, contemporain d’une inflammation nasale ou pharyngée. Il entraîne une sensation d’oreille bouchée, de plénitude de l’oreille analogue à celle que l’on ressent lors d’un changement d’altitude rapide. Cette sensation peut céder rapidement avec certaines manœuvres qui favorisent l’ouverture de la trompe d’Eustache (Manœuvre de Vasalva). La mastication et la déglutition facilitent également cette ouverture et sont recommandées à titre préventif lors des voyages en avion. Si ces manœuvres ne suffisent pas, la prise d’un anti-inflammatoire et de gouttes nasales naso-constrictives seront utiles. Attention ! les nasoconstricteurs sont contre-indiqués en cas d’hypertension artérielle et leur usage doit toujours être limité dans le temps (maximum 8 jours).
  •  aliments contenant du glutamate (ex:surimi)
  •  maladie auto-immune.

Ça se soigne?

Beaucoup de prétentions et de miracles, peu de patients guéris.

Thérapies sonores

Des résultats très encourageants ont été rapportés par diverses personnes ayant effectué une TRT (Tinnitus Retraining Therapy), associée à une TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive). Cependant, le protocole est lourd, la pratique longue, cela ne fonctionne pas pour tout le monde, et le succès semble dépendre de la qualité de l’encadrement. Or, il n’existe pas ou peu de praticiens en France expérimentés dans ce domaine. De plus, le bruit blanc utilisé dans le cadre de la TRT peut être perçu comme douloureux par certain·e·s hyperacousiques. On pourra préférer à cette thérapie le maintien d’un fond sonore (radio à très bas volume, fontaine ou galet sonore).

Cependant, les recherches d’Arnaud Norena semblent ouvrir de nouvelles perspectives de traitement par signal sonore, par l’utilisation de signaux spécialement calculés en fonction des pertes auditives – même minimes – enregistrées chez les patient·e·s, par le biais d’audiogrammes minutieux incluant les hautes fréquences, entre autres examens de la cochlée. Pour autant, ce traitement n’en est qu’au stade expérimental, et n’a pas encore été implémenté par les cliniciens.

 Thérapies médicamenteuses

Pour l’heure, il n’existe aucune thérapie médicamenteuse digne de ce nom. Il existe quelques témoignages de soulagement par l’utilisation d’antagonistes NMDA, comme le chlorydrate de mémantine, et certains laboratoires poursuivent la recherche en ce sens, mais il n’existe pas de données fiables à l’heure actuelle permettant d’assurer quelque résultat, ni de protocole établi, et la prescription de telles molécules est presque impossible pour les hyperacousiques et acouphéniques.

En cas d’urgence, soit juste après la survenue des symptômes, le protocole est le même que pour les acouphènes: corticothérapie associée aux vasodilatateurs et à une hémodilution, pour prévenir la dégradation de l’oreille interne. À noter que le Dr. Kopke aux USA, plaide pour l’utilisation d’anti-oxydants]] tels que le N-Acetyl-Cysteine (NAC) avant et après l’exposition au bruit, pour limiter les dégâts causés à l’oreille interne et en faciliter la réparation.

 Traitements

« confirmés »

Certaines personnes ont obtenu des résultats, souvent partiels, grâce aux médicaments ou thérapies suivantes:

  • Corticothérapies (anti-inflammatoires stéroïdiens)
  • Vasodilatateurs
    • Vastarel
    • Tanakan
    • Praxilène
    • Sermion
    • Trivastal
    • Serc
    • Torental
  • TRT (Tinnitus Retraining Therapy)
  • PNT (Pink Noise Therapy)
  • Anti-oxydants
    • N-Acetyl-Cysteine
    • Acetyl-L-Carnitine
    • Acide alpha lipoïque
    • Magnésium B6,magnésium marin
    • Zinc
    • Sélénium
    • Spiruline
    • Ginseng
    • Gelée royale
  • Acupuncture
  • Caisson hyperbare (voir clinique Freiburg)
  • Hémodilution
  • Ostéopathie
  • BioFeedback
  • Antalgiques
    • Efferalgan
    • Doliprane
    • Tramadol
    • Di-antalvic
    • Idarac
    • Acupan
  • Dentifrice sensodyne (lorsque les douleurs irradient les dents)
  • Psychothérapie
  • Sophrologie
  • Homéopathie
    • Théridion currassavicum
    • Nux vomica
    • Arnica montana
    • Chininum arsenicosum
    • Aconitum nappellus
    • Ignatia Amara
    • Belladona
  • Sédosyl
  • Huile de niaouli (anti-inflammatoire)
  • Réflexologie (c’est un peu comme l’acupuncture)
  • Antidépresseurs
    • Laroxyl
    • 5-HTP
    • Deroxat
  • Anxiolytiques
    • Lexomil
    • Lysanxia
  • Régime anti-glaires (suppression des produits à base de lait de vache et du pain)
  • Éthiopathie
  • Chiropractie
  • Fasciathérapie
  • Orthodontie
  • TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale)
  • Sibélium (anti-vertigineux)
  • Médicament Inipomp (anti-ulcéreux)
  • L’exposition au bruit avec précautions
  • Maintien d’un bruit de fond, enrichissement sonore.

À explorer

  •   Mélatonine: http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9latonine
  •   Acamprosate: http://en.wikipedia.org/wiki/Acamprosate
  •  Memantine
  •  Lyrica
  •  Riluzol
  •  Caroverine
  •  …

 

Axes de recherche

  •  AM-101
  •  Neramexane
  •  Stimulation sonore sélective
  • Anti-glutamates (voir J.L. Puel)
  • Regénération cellulaire
  • …

Comparaison des protections auditives

22 février 2012 par suane

Toutes les protections auditives

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Cette page a pour but de référencer toutes les protections auditives de toutes les marques avec toutes leurs caractéristiques d’atténuation, et avis des utilisateurs.

Elle vous permettra de faire les bons choix dans vos achats, même si dans tous les cas, nous recommandons les bouchons moulés et casques antibruit plutôt que les bouchons classiques.

Une telle page est bien évidemment longue à mettre en place, donc nous vous invitons à participer.

Il existe plusieurs normes pour l’établissement des tableaux d’atténuation. Dans un soucis d’uniformisation nous vous invitons à recopier les tableaux élaborés selon les critères de la norme ANSI S3.19-1974, et de préciser la norme si vous ne disposez pas des tableaux élaborés selon cette norme.

Classez les protections auditives de chaque type par marque, dans l’ordre alphabétique.

 

Bouchons jetables

Marque Nom Type Image miniature

Tableau d’atténuations

valeur NRR ou SNR Note et avis

Quies

Boules Quies

bouchons de cire

bouchons de cire

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

SNR : 27dB (H : 29dB / M : 23dB / L : 21dB)

Le tableau correspond à la norme EN 352-2 : 2002. Très discrets et confortables.

Atténuation moyenne en dB

25,6 22,5 23,9 25,5 34,7 40,3

39,8

Ecart type en dB

4,1

2,9

3,1

4,0

3,3

2,9

4,5

protection réelle en dB

21,5 19,6 20,8 21,5 31,4 37,4 35,3

Uvex

Uvex x-fit

bouchons en mousse

bouchons en mousse

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

SNR : 37dB (H : 36dB / M : 34dB / L : 34dB) NRR : 32dB

Le tableau correspond à la norme EN 352-2 : 2002. Très efficace, moins discrets.

Atténuation moyenne en dB

38,4 39,5 40,8 38,9 37,8 45,9

45,1

Ecart type en dB

6,3

5,3

5,5

5,5

4,3

3,9

4,§

protection réelle en dB

32,1 34,0 35,3 33,4 33,5 42,0 40,5

 

bouchons réutilisables

Conseil : Pour ne pas irriter votre conduit auditif, vous pouvez enduire votre bouchon d’un peu de vaseline.

Marque Nom Type Image miniature

Tableau d’atténuations

valeur NRR Note et avis

Mack’s

Macks Hear Plugs

bouchons de musicien

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

3150

4000

6300

8000

12,7 dB

discret mais un peu trop gros pour mon conduit

Atténuation moyenne en dB

15,3 17,1 19,0 20,2 23,4 21,4 20,1 22,9

24,2

Ecart type en dB

3,3

3,1

3,4

2,5

3,5

3,0

4,0

2,6

2,8

Uvex

Uvex Whisper

bouchons de musicien

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

3150

4000

6300

8000

23 dB

Atténuation moyenne en dB

31,6 31,1 32,9 30,8 33,7 38,0 38,2 42,7

45,6

Ecart type en dB

4,2

3,9

4,3

4,1

4,5

4,5

3,7

4,4

4,9

protection réelle en dB

23,2 23,3 24,3 22,6 24,7 29,0 30,8 33,9

35,8

Etymotic Research

ETY Plugs ER20

bouchons de musicien

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

NRR:12dB SNR:18dB (H:17dB / M:16dB / L:14dB)

Le tableau correspond à la norme EN 352-2 : 2002.

La notice affirme que la valeur NRR sous estime l’efficacité des bouchons, et que ces bouchons ont une atténuation réelle d’environ 20dB. C’est faux ! Sinon, ils sont très discrets.

Atténuation moyenne en dB

13,2 15,3 16,7 18,3 20,8 18,3

21,6

Ecart type en dB

2,5

2,3

2,2

3,1

2,8

2,0

2,9

protection réelle en dB

10,7 13,0 14,5 15,2 18,0 16,3 18,7

Moldex

Moldex Rockets

Bouchons pour l’industrie.

Trop gros pour mon conduit ; je n’arrive pas à les mettre. Peu discrets.

Moldex

Moldex Comets

Bouchons pour l’industrie.

Un peu gros pour mon conduit, donc sensation peu agréable. Ils sont souples donc faciles à mettre.

 

Bouchons sur mesure

Les bouchons moulés sur mesure les plus efficaces sont référencés ICI.

Marque Nom Type Image miniature valeur NRR Prix Note et avis

Starkey

Sonic Valve Bouchon anti-chocs : il est équipé d’une valve qui se ferme lorsqu’un choc sonore se fait ressentir (applaudissement, klaxon, etc) 9 dB en moyenne, et 25 dB lors d’un choc sonore 200€ la paire Adapté pour les endroits calmes dont vous ne maitrisez pas les blasts imprévus.Ils en parlent.

Interson Protac

Passtop Bouchon laissant passer la parole mais ayant une bonne atténuation des bruits aigus existe en plusieurs version, de -10dB (passtop C) à -25dB (passtop N3) pour 65HZ, et jusqu’à -47dB pour les 8000 Hz. Moins de 150€ la paire Les C3 sont particulièrement adaptés pour des bouchons de confort, à porter dans des endroits calmes dont vous ne maîtrisez pas les blasts imprévus (musée, restaurant). Les N et T ne servent à rien, pour une réelle protection contre les bruits forts préférez des bouchons non-troués.Lisez la brochure.

 

casques anti-bruit passifs

Marque Nom Type Image miniature

Tableau d’atténuations

valeur NRR ou SNR Note et avis

3M

Peltor Optime X5A

Pour environnement très bruyant

peltor X5A
casque anti-bruit le plus efficace
SNR : 37dB (H:37dB, M:35dB, L:27dB) Le plus efficace du marché. Pas trop moche.

3M

Peltor Optime III

Pour environnement très bruyant.

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

SNR : 35dB (H : 40dB / M : 32dB / L : 23dB)

Le tableau correspond à la norme EN 352-2 : 2002.

Atténuation moyenne en dB

17,4 24,7 34,7 41,4 39,3 47,5

42,6

Ecart type en dB

2,1

2,6

2,0

2,1

1,5

4,5

2,6

protection réelle en dB

15,3 22,1 32,7 39,3 37,8 43,0 40,0

Profi

Profi 1000

Casque de tir.

Ressemble à un casque audio. Adapté pour les sons aigus (vaiselle, aspirateur), mais pas pour les basses, qu’il amplifie par résonance.

MSA

LEFT/RIGHT LOW

Pour environnement peu bruyant.

http://img508.imageshack.us/img508/7011/casqueleftright.png

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

Norme EN 352-1 :

SNR = 24 dB (H = 27, M = 22, L = 14)

Très esthétiqueBrochure site officiel Site marchand

Atténuation moyenne en dB

11,0 13,0 24,9 31,6 27,3 32,0

31,5

Ecart type en dB

2,7

2,6

2,0

2,4

3,5

2,8

3,4

protection réelle en dB

8,3 10,4 22,9 29,2 23,9 29,2 28,1

MSA

LEFT/RIGHT MEDIUM

Pour environnement moyennement bruyant.

MSA Left/Right Medium

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

Norme EN 352-1 :

SNR = 28 dB (H = 32, M = 26, L = 17)

Très esthétiqueBrochure site officiel Site marchand

Atténuation moyenne en dB

13,9 18,1 28,0 34,9 31,6 35,4

37,9

Ecart type en dB

2,4

3,1

2,5

2,8

2,8

1,4

2,5

protection réelle en dB

11,4 15,0 25,5 32,1 28,8 34,0 35,4
MSA LEFT/RIGHT HIGH

Pour environnement assez bruyant.

MSA Left/Right Medium

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

4000

8000

Norme EN 352-1 :

SNR = 33 dB (H = 33, M = 31, L = 23)

Évitez en blanc c’est trop flashy pour un casque de cette dimension.Brochure site officiel Site marchand

Atténuation moyenne en dB

18,8 23,6 33,1 39,8 33,6 37,6

42,0

Ecart type en dB

2,5

2,6

1,8

2,7

3,2

2,1

2,5

protection réelle en dB

16,2 21,0 31,3 37,1 30,3 35,6 39,5,0

 

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Comprendre les protections auditives

22 février 2012 par suane

Protections Auditives

Une page de type « wiki » créée par des membres du site Oreille malade.

Si le port de protections auditives pour les activités bruyantes est fortement recommandé pour toutes et tous, il est incontournable pour les patients ayant développé des acouphènes et hyperacousie à cause du bruit. En effet leur oreille ayant été fragilisée, elle est d’autant plus susceptible de subir de nouveaux traumatismes acoustiques, provoqués par des bruits de niveaux sonores moindres.

Comprendre les protections auditives

Les fréquences

Plus un son est aigu, plus sa fréquence est élevée. La fréquence se mesure en Hertz. La voix parlée varie de 100 Hz à 3000 Hz environ (le LA de référence pour les musiciens  se situe à 440 Hz).

Les filtres passifs (mur, bouchons d’oreille, casque anti-buit) sont considérés comme des « filtres passe-bas », c’est à dire que plus la fréquence augmente, plus l’atténuation du son augmente. Cela explique pourquoi vous entendez uniquement les basses lorsque vous êtes à l’extérieur d’une boite de nuit.

Les décibels (dB), les logarithmes et l’oreille

L’atténuation est exprimée en décibel, qui est une échelle logarithmique. Sachez que la puissance sonore double tous les 3dB. Cela peut paraître inconcevable car on ne perçoit pas une énorme différence entre un son de 60dB et un son de 69dB, et pourtant le bruit est bien 8 fois plus puissant ! L’oreille est en effet un organe « logarithmique » ; elle est capable de capter des sons extrêmement forts comme des sons extrêmement faibles.

Mesure de l’atténuation

Pour mesurer l’atténuation d’une protection auditive, les fabricants envoient un « bruit type » (généralement A-weighted) dans un dans faux conduit auditif. Ils évaluent alors l’atténuation des protections en calculant la différence entre le niveau sonore entrant, et le niveau sonore mesuré derrière les protections.

Un peu de vocabulaire

  •   NRR ou TRB: Noise Reduction Rating (ou Taux de Réduction du Bruit). Il est établi à l’aide d’un bruit type appelé A-weighted.
  •   SNR (Single Number Rating) : atténuation globale. Peut être assimilé à la valeur NRR, sauf qu’il est établi à l’aide d’un bruit type différent : le C-weighted.
  • Mean attenuation ou Mf ou M: atténuation moyenne par fréquence.
  • Standard deviation ou sf ou s: écart type.
  • Assumed protection value ou APVf ou APV : protection effective. C’est la différence entre l’atténuation moyenne et l’écart type, c’est à dire l’atténuation minimum que le constructeur garanti. C’est cette ligne que vous devez lire.
  • H : Atténuation Moyenne dans un spectre de hautes fréquences (>2kHz)
  • M : Atténuation Moyenne dans un spectre de moyennes fréquences (0,5 à 2kHz)
  • L : Atténuation Moyenne dans un spectre de basses fréquences (<0,5kHz)

Le niveau de bruit entrant dans votre oreille, lorsque vos protections auditives sont correctement placées, peut donc être assimilé à la différence entre le bruit extérieur, et le taux de réduction du bruit de vos protection : la valeur NRR. Cependant la valeur NRR est une sorte de moyenne d’atténuations sur l’ensemble des fréquences. Nous recommandons de regarder le tableau d’atténuations en fonction de la fréquence afin d’adapter vos protections au type de bruit auquel vous vous soumettez.

 Exemple

Les bouchons de musicien Macks HearPlugs ont le tableau de données d’atténuation du son suivant :

Fréquence en Hz

125

250

500

1000

2000

3150

4000

6300

8000

valeur NRR en dB

Atténuation moyenne en dB

15,3

17,1

19,0

20,2

23,4

21,4

20,1

22,9

24,2

12,7

Ecart type en dB

3,3

3,1

3,4

2,5

3,5

3,0

4,0

2,6

2,8

Atténuation réelle ou APVf, en dB

12,0

14,0

15,6

17,7

19,9

18,4

16,1

20,3

21,4

Donc si vous vous trouvez dans un endroit où le bruit est de 82 dB, avec ces bouchons le niveau de bruit entrant dans l’oreille sera d’environ 82-12=70 dB.

Type de protection

Bouchons d’oreille

Conseil : nous vous recommandons fortement de vous faire mouler des bouchons chez un audioprothésiste. Seuls les bouchons moulés procurent une protection fiable, les non moulés n’étant jamais positionnés de façon optimale.

Bouchons d’oreille jetables

  • Bouchons en mousse : ils sont facilement trouvables, économiques et très efficaces. Le problème est que très peu de personnes savent les mettre correctement, ce qui réduit considérablement leur efficacité. Mais s’ils sont correctement mis, ils sont adaptés contre les bruits forts.
  • Bouchons de cire ou boules Quies : ils offrent une atténuation bien plus faible. Il faut retirer le coton qui les entoure, et les ramollir en les réchauffant avec les doigts pour les adapter au conduit auditif.

 Bouchons d’oreille réutilisables

Les bouchons réutilisables doivent être lavés le plus souvent possible. Nous vous conseillons de les enduire d’un peu de vaseline. Ils sont plus pratiques, mais rarement plus efficaces que les bouchons en mousse.

 Bouchons d’oreille moulés sur mesure

Les bouchons moulés en silicone sont faits sur mesure par un audioprothésiste. Ils sont moulés au conduit de l’oreille du patient.

Lisez cette section pour connaître les bouchons moulés les plus efficaces.

Les modèles Pianissimo, sont recommandés uniquement pour les musiciens, car ils ont une atténuation linéaire ne dénaturant ainsi pas le son.

Les Passtop C sont eux recommandés pour les hyperacousiques pour un usage dans un environnement calme où un bruit fort soudain peut survenir (musée, restaurant).

Il est recommandé de les enduire de vaseline.

Il faut nettoyer à l’eau savonneuse l’embout en silicone sans mouiller la partie filtre, au risque de l’abimer. Il faut changer ces filtres au bout d’un certain temps d’utilisation. La durée d’utilisation de ces bouchons varie entre 2 et 5 ans.

 Casque antibruits

Casque antibruit passif

Le Peltor Optime X5A est le casque anti-bruit le plus efficace.

Il existe des casques antibruit fins et relativement esthétiques, pouvant passer pour des casques audio, mais ce type de casque n’est pas très efficace, surtout en ce qui concer les basses fréquences. Si un tel casque est adapté pour les bruits ménagers, il n’est pas recommandé pour la musique ou la voiture.

Vous pouvez aussi très bien porter des bouchons d’oreille en complément d’un casque anti-bruit.

Casque antibruit actif

Ces casques audios sont équipés d’un micro qui capte le bruit extérieur et le ré-émet dans les hauts parleur du casque, mais en opposition de phase. Le son est ainsi en partie annulé.

Initialement conçus pour une écoute optimale de la musique en diminuant les sons extérieur, ces casques électroniques actifs sont en réalité peu intéressants pour les hyperacousiques. En effet ils n’annulent que le bruit de fond, mais n’arrêtent pas les chocs sonores type coup de klaxon.

Lire la discussion sur les casques actifs sur le forum de France acouphène.

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